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«Le FC Lausanne-Sport sait ce qu’il se veut et je crois en son projet»

Stjepan, on t’imagine forcément heureux au moment de la prolongation de ton contrat au LS.

Oui, je suis très satisfait de continuer l’aventure à Lausanne. Les discussions avec le club se sont très bien déroulées et j’ai senti dès le début une volonté commune de continuer à travailler ensemble.

Le LS reste sur trois matches sans défaite, à un point de la deuxième place, tu prolonges ton contrat ici, la vie est belle, non?

Oui, tout tourne dans le bons sens pour nous en ce moment. On le voit, l’équipe et le club travaillent dans la bonne direction. Cependant, nous devons constamment rester vigilent, car tout peut aller très vite dans le football. Les certitudes d’aujourd’hui ne sont pas celles de demain. Dès lors, à nous de garder la tête sur les épaules et de continuer à travailler avec le même sérieux que nous faisons preuve en ce moment. Je suis persuadé que nous atteindrons nos objectifs à la fin de la saison.

«Le FC Lausanne-Sport sait ce qu’il se veut et je crois à son projet. C’est l’une des principales raisons pour laquelle j’ai signé un nouveau contrat à Lausanne.»

Comment te sens-tu dans le projet du club?

L’un des aspects les plus importants pour tout joueur de football est de savoir où va le club dans lequel il évolue. Cela lui permet de croire au projet du club pour lequel il joue chaque weekend. Le FC Lausanne-Sport sait ce qu’il se veut et je crois à son projet. C’est l’une des principales raisons pour laquelle j’ai signé un nouveau contrat à Lausanne. D’ailleurs, les discussions avec Souleymane Cissé m’ont conforté dans le choix de continuer l’aventure lausannoise.

Sais-tu combien de fois tu as porté les couleurs lausannoises depuis ton arrivée ici en 2018?

Je ne sais pas, environ une centaine je pense.

95 matches pour être précis. Est-ce que tu pensais cela possible quand tu as signé il y a deux saisons et demie?

Quand je suis arrivé au FC Lausanne-Sport, je ne me suis pas projeté plus que cela. Sur le moment, j’étais simplement heureux d’avoir signé, de connaître un nouveau club et une nouvelle ville. Le premier objectif a été de monter en Super League et je n’ai réfléchi à aucun moment plus que cela, à savoir le nombre de matches que je ferai ici ou le nombre de buts ou je ne sais quoi. Maintenant que nous sommes en Super League, c’est une autre situation. Nous voulons constamment franchir des paliers. L’équipe et le club sont prêts à franchir le prochain.

«Si je prolonge aujourd’hui au LS, c’est que je suis heureux. Ma famille se plaît dans cette région.»

Est-ce que l’aventure lausannoise est l’une des plus belles de ta carrière?

Rester plusieurs années dans un club est révélateur, c’est qu’on s’y sent bien. Si je prolonge aujourd’hui au LS, c’est que je suis heureux. Ma famille se plaît dans cette région. Tant l’atmosphère de vie que de travail est idéale ici. À Zürich, la situation était différente, où j’ai signé quatre ans sans avoir prolongé par la suite. Pour répondre à la question, bien sûr, le LS restera une étape clé de ma carrière.

Tu nous parles de ta famille. Elle passe devant le football?

Bien sûr! Quand tu es jeune, tu ne penses pas au-delà de toi-même et de ta carrière. Aujourd’hui, j’ai ma famille avec moi et j’ai un rôle de papa. Leur bien-être passe évidemment avant toute chose et je suis heureux qu’ils se sentent bien à Lausanne.

À 31 ans, combien de temps te vois-tu encore jouer au football?

C’est bien entendu difficile à dire. Le plus important dans une carrière de footballeur est la santé. De ce côté-là, tout se passe bien en ce moment et j’espère que cela sera le cas à l’avenir.

Ton expérience et ta personnalité font de toi un leader à Lausanne. Que dis-tu à tous ces jeunes joueurs dans le vestiaire?

S’ils ont besoin d’un conseil ou quelque chose, je suis là pour eux. Mais je suis pas le genre de joueur à s’étaler et dire en permanence quelque chose. Les jeunes joueurs du club ont une excellente mentalité. Il veulent aller loin tout en gardant les pieds sur terre et en connaissant les sacrifices qu’il faut pour arriver à leurs fins. Cela se retrouve dans le vestiaire et sur le terrain et cela est très positif.