"JE SENS UN GROUPE QUI VIT BIEN ENSEMBLE!" - FC Lausanne-Sport

Nous avons donné rendez-vous à Evann Guessand à la sortie de l’entraînement matinal. Depuis la salle de presse de la Pontaise, les bruits provenant des vestiaires des joueurs et des douches qui coulent se font entendre. Impatients, nous décortiquons chaque note sonore dans le but d’anticiper la venue du joueur franco-ivoirien. Soudain, le bruit de shlaps ripant le sol sur un rythme flegmatique arrive à nos oreilles. Nous lançons sans trop prendre trop de risque: «Ah, Evann arrive!» Pari gagné, Evann Guessand entre dans la pièce.

On commence à connaître l’Evann footballeur, rapide, athlétique et tout aussi efficace dos au but que devant le but. Qui est l’Evann de la vie de tous les jours?

Vous l’aurez remarqué, je suis un homme calme, qui ne se prend pas la tête. Une chose est sûre, je suis quelqu’un qui gardera la tête sur les épaules, peu importe ce qui peut m’arriver.

En l’occurrence, ce qui vous arrive pour le moment, ici, au LS, est plutôt encourageant, non?

C’est vrai que je marque mon premier but face à Zürich pour ma première apparition sous le maillot du FC Lausanne-Sport. Je pouvais difficilement rêver meilleur début (sourires). Tout cela me donne de la confiance pour la suite de la saison avec ce groupe.

Vous nous parlez du groupe lausannois. Comment vous y sentez-vous?

Très bien, malgré le fait que je suis ici depuis moins d’un mois. Honnêtement, je sens un groupe qui vit bien ensemble. Je suis persuadé que ce mélange entre jeunes et moins jeunes peut amener le LS à faire quelque chose cette saison.

Il est vrai que les résultats actuels aident dans ce sens.

Bien sûr, c’est une évidence! Mais au-delà de la bonne passe que nous vivons actuellement, je sens que les mentalités sont excellentes ici.

Par deux fois, face à Zürich et Sion, vous rentrez pour Aldin Turkes. Où voyez-vous votre place sur le terrain?

Je suis un joueur athlétique, qui peut suppléer Aldin dans ce rôle de pivot, de joueur qui pèse sur une défense. Mais je peux très bien prendre la profondeur avec ma vitesse de course dans un style d’électron libre autours du point d’appui. De plus, mes qualités me permettent également d’évoluer sur un côté dans un système à trois attaquants, que ce soit à droite ou à gauche. Donc, je dirai que je n’ai pas de préférence quant à un poste sur le front de l’attaque, je suis polyvalent.

Durant l’été, Dan Ndoye a fait le chemin inverse au vôtre en rejoignant l’OGC Nice. Avez-vous eu le temps de discuter du LS ensemble?

Il est arrivé à Nice durant la préparation estivale, quelques semaines avant que je vienne ici. Donc, nous avons eu l’occasion, effectivement, de discuter quelques fois et notamment du club. Il m’en a dit que du bien, de sa structure à son staff. Il m’a également longuement parlé de la ville et de la tranquillité qui y règne.

Vous a-t-il également parlé du déménagement du FC Lausanne-Sport au stade de la Tuilière?

Non, pas du tout (rires). Mais j’ai hâte de découvrir ce nouveau stade. A ce jour, je n’ai malheureusement pas encore eu l’occasion de voir La Tuilière de l’intérieur. De l’extérieur, il est magnifique. Je comprends les personnes à qui le stade de la Pontaise va manquer. Personnellement, je me suis rapidement senti à l’aise dans celui-ci. Sa configuration atypique marquée par la piste d’athlétisme me rappelle le stade de la réserve de Nice pour laquelle j’ai joué deux saisons.

Enfin, un mot sur Giorgio Contini?

C’est un entraîneur qui connaît son métier. Il sait de quoi il parle et les résultats sont d’ailleurs là pour le démontrer. Il sait imposer sa tactique et ses principes de jeu tout en laissant la liberté nécessaire pour que les joueurs puissent s’exprimer au mieux sur le terrain. D’un point de vue personnel, je n’ai pas eu l’occasion d’échanger longuement avec lui mais je me réjouis d’ores et déjà des prochaines semaines pour le faire.