
À deux jours de la réception d’Yverdon Sport, Alvyn Sanches est revenu sur son début d’année, lui qui reste sur deux réussites en quatre matches de championnat. Il est aujourd’hui le 3ème meilleur buteur de Super League.
Alvyn, comment te sens-tu en ce moment?
Bien, très bien! Sur le terrain, on peut toujours mieux faire, c’est clair. Je travaille tous les jours pour être meilleur. Dans le vestiaire, c’est fantastique, on est une vraie bande de potes. Cela fait super plaisir.
Tu reste sur deux buts depuis le début de l’année. Racontes-nous le premier de deux, marqué au Kybunpark contre Saint-Gall.
On était 10 sur le terrain donc on savait que les occasions seraient rares. À la première touche de balle de Teddy, j’ai su que la possibilité était là. Lorsqu’il a piqué dans l’axe, le défenseur qui me marquait a été obligé de boucher l’angle de tir, ce qui m’a ouvert un espace. Ensuite, il m’a décalé parfaitement le ballon et je n’ai plus eu qu’à bien le frapper et trouver le cadre.
Ton but au Letzigrund ce mardi est totalement différent. Tu peux également nous le raconter?
Il est toujours important de soutenir l’attaquant. C’est mon rôle. La touche est partie de Gigi, qui a trouvé Kaly. J’entame alors ma course et Kaly a dévié le ballon pour que je puisse me l’emmener dans les seize mètres. À partir de là, cela devient dur pour les défenseurs de défendre face aux attaquants. Et j’ai tiré.

«Il est toujours important de soutenir l’attaquant. C’est mon rôle. La touche part de Gigi, qui trouve Kaly. J’entame alors ma course et il l’a dévie parfaitement pour que je puisse m’emmener le ballon dans les seize mètres. À partir de là, cela devient dur pour les défenseurs de défendre face aux attaquants. Et je tire.»
«Marquer est un objectif, bien sûr, parce que cela montre que je suis décisif. Je veux aider l’équipe alors cela me plaît de me dire que je le fais en marquant. Cependant, je peux aussi aider l’équipe de manière différente par un assist ou en créant des décalages. Au final, c’est la performance de l’équipe qui compte.»
Justement, ce tir du pointu, c’est devenu ta spéciale?
C’est ma spéciale oui (rires). C’est quelque chose que j’ai développé cette saison. C’est une façon de surprendre l’adversaire. Les défenseurs, le gardien ne s’y attendent pas, car ce n’est pas un geste qu’on a l’habitude de voir. Et le pointu, ça part vite aussi. J’ai eu la chance que ça marche plusieurs fois cette saison.
Cette saison, tu es 3ème meilleur buteur de Super League. À quel point marquer est une obsession pour toi?
Marquer est un objectif, bien sûr, parce que cela montre que je suis décisif. Je veux aider l’équipe alors cela me plaît de me dire que je le fais en marquant. Cependant, je peux aussi aider l’équipe de manière différente par un assist ou en créant des décalages. Au final, c’est la performance de l’équipe qui compte. Au classement, je suis entouré de joueurs confirmés comme Dereck Kutesa, Chadrac Akolo ou Renato Steffen. C’est un plaisir d’être parmi eux, bien entendu mais c’est vraiment pas une finalité pour moi.
Si on parle du terrain, tu parais super complice avec les autres joueurs, notamment les joueurs offensifs. Explique-nous!
Oui, c’est sûrement ce qui ressort lorsqu’on regarde jouer le Lausanne-Sport, parce qu’on combine ensemble, on essaie des choses. Mais au final, on s’entend tous super bien, vraiment! Tout part du vestiaire. On est une super bande de potes. On a créé une alchimie dans le vestiaire telle qu’aujourd’hui, je peux affirmer que je n’ai jamais connu cela au LS auparavant. On a un vestiaire fantastique! Tous, tout le monde, on est une super bande de potes. Cela fait plaisir. Il faut que cela continue comme ça. On se voit aussi en dehors, ce sont des moments importants.