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Ces Lausannois qui portent (ont porté) le maillot helvétique – partie 1

Ils sont douze, des M15 au M21, à porter à la fois le maillot lausannois et celui de l’équipe nationale. Une récompense pour ces joueurs, mais aussi une preuve que le projet lausannois, basé sur un doux mélange de jeunesse et d’expérience, tient la route. Sur plusieurs volets, nous vous proposons de rencontrer ces internationaux, mais aussi ceux qui les encadrent.

Dans ce premier volet, nous partons à la rencontre de Xavier Margairaz. Le milieu de terrain vaudois est passé par tous les échelons des équipes nationales avant de venir apporter son expérience dans les rangs lausannois. Des M15 à la Coupe du Monde avec la sélection A, Margairaz a porté le maillot à croix blanche à bien des reprises et s’est frotté aux plus grands. Interview…

Xavier, tu as connu plusieurs expériences avec les équipes suisses, comment est-ce que tu percevais ces sélections juniors ?
C’était une récompense, à la fois individuelle mais aussi pour le club, l’entraineur et les supporters. Etre appelé à jouer avec les meilleurs joueurs du pays et de se comparer aux autres nations est quelque chose de très enrichissant que ce soit du point de vue humain ou footballistique. J’ai eu l’occasion par exemple de jouer un Euro M16 en Angleterre et j’en garde des souvenirs magnifiques.

Comment décrire cette ambiance de sélection ?
Au départ, quand on intègre la sélection, on se regroupe instinctivement avec les joueurs qui parle la même langue que soi. Mais, petit à petit, on apprend à connaitre les autres et cela forme un beau mélange entre alémaniques et romands ! C’est tout de même particulier parce qu’après avoir affronter un joueur en club, on le retrouve en tant que coéquipier en sélection mais cela se passait toujours très bien. Chacun se battait pour sa place et surtout pour le maillot de l’équipe suisse !

Comment arriver à trouver des automatismes avec des joueurs avec lesquels on ne s’entraine pas toute l’année ?
C’est plus compliqué… Quand on arrive dans une équipe, depuis une catégorie inférieure ou quand l’entraineur n’est plus le même, il faut à chaque fois s’adapter à la tactique et aux caractéristiques de chaque joueur. Mais, après quelques matchs, les automatismes reviennent.

Comment as-tu vécu le premier appel avec la sélection A ?
Je venais de réaliser une super saison à le FC Zürich. A quelques jours d’un match de qualification pour le Mondial, un joueur s’est blessé et j’ai donc été convoqué. J’ai pu jouer mes premières minutes et on a gagné le match ! Ça peut se jouer à peu de chose ; un joueur blessé ou malade et on peut avoir sa chance. Après tout s’est enchainé et j’ai vécu des moment extraordinaires en tant que joueur !

De quel œil vois-tu ces jeunes Lausannois qui sont maintenant sélectionnés pour des matchs internationaux ?
C’est d’abord une récompense pour eux et le travail qu’ils fournissent. Ensuite, c’est une récompense pour les entraineurs, le club et toute la cellule formation. J’espère de tout cœur qu’on verra plusieurs de ces joueurs en équipe A dans quelques années !

Quel beau souvenir gardes-tu des tes années en sélection ?
Un beau souvenir qui me vient à l’esprit est le jour où je suis rentré sur le terrain en Coupe du Monde face à la France. C’était en Allemagne en 2006, je n’avais joué que 10 ou 15 minutes mais jouer un match de Coupe du Monde, c’est toujours quelque-chose de magnifique…

En jouant une Coupe du Monde, tu as du croiser du beau monde ?
Oui, j’ai notamment pu jouer contre Zidane ou Ronaldinho en amical et ces joueurs donnaient l’impression de ne dépenser aucune énergie quand ils jouaient, tout était juste, tout était fluide ! C’était impressionnant.