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LE LS MARQUE LE PAS

A Winterthur, le FC Lausanne-Sport s’incline 2-1 et marque le pas. Une soirée à oublier durant le trajet de retour. Car demain matin déjà, la venue de Wil occupera tous les esprits. Il faudra retrouver la confiance et le jeu pour battre les Saint-Gallois et récupérer la première place.

Suite aux indisponibilités de Loosli, Brandao et Margiotta, Giorgio Contini a dû revoir sa composition pour affronter Winterthur. Cabral derrière avec Monteiro, Nganga et Flo, les clés du milieu de terrain étaient données à Pasche et Geissmann entourés de Asllani et Oliveira. Rapp en pointe et Kukurusovic en appui complétaient la disposition du LS. Ne le cachons pas, à nouveau bloqués dans un faux rythme, le LS est rapidement retombé dans quelques travers d’ores et déjà identifiés. En d’autres mot, l’équipe s’est laissée gentiment mais sûrement bousculer par Winterthur. Une équipe zurichoise bien en place, un bloc serein entouré de ses traditionnels 4’000 supporters. Dans les faits pourtant, même dans cet entre deux monde où Winterthur aura finalement réussi à mettre le pied sur la ballon et où nous aurions aimé voir le LS conquérant dès les premières minutes, Rapp manquera d’ouvrir le score par deux fois tandis que Monteiro aurait pu lui aussi à la 35ème minute mettre le LS sur de bons rails. Le corner de Kukurusovic au passage était superbe.

En lieu et place, à la 35ème minute, sur un coup-franc repoussé par le mur, c’est Doumbia qui place une demi-volée qui troue les filets de Castella. Sonnés, les Lausannois ne trouvent pas la solution, pire ils en perdent quelque peu leur latin. A l’image de ce contre à 4 contre 2 juste avant la mi-temps qui se finit en queue de poisson sur une énième faute technique. Lausanne n’est pas dans son assiette, mais ne manque pas d’occasions. C’est dans cette médiane peu tangible où le LS ne semble pas vraiment briller ni même s’engager, mais dans laquelle les adversaires ne sont pas époustouflants non plus que s’est déroulée cette première mi-temps et l’ensemble du match au final. Frustrant.

Pas difficile de deviner le discours de Contini à la mi-temps, où l’on sait qu’il a haussé le ton, demandant à ses joueurs plus d’agressivité. Mieux dans dans son dispositif, Lausanne se montre un tant soit peu sous un meilleur jour. Mais dans la nuit zurichoise, la froide et humide Schützenwiese ne se montre que peu réceptive. Alors que Lausanne croit à l’égalisation de Rapp puis Monteiro sur un corner tiré par Dominguez (la balle ne passe qu’à quelques centimètres du but suite à un cafouillage), c’est Winterthur qui sur le contre double la mise. A ce moment-là de la soirée, parmi la poignée de supporters lausannois il sont peu nombreux à y croire.

Pasche à la révolte

Volontaire, accrocheur, Pasche gagne ses duels, s’engage et montre la voie à suivre. De leur côté, Dominguez, Zeqiri, Oliveira, puis Gétaz et Schmid affrontent, cherchent, bougent et sèment le trouble sur différentes combinaisons. Alors quand Rapp s’élève pour débloquer le compteur du LS à 5 minutes du terme de la rencontre, l’on se dit que peut-être cette première soirée typique de l’automne pourrait sourire aux hommes de Contini. Il n’en sera rien. Un goal annulé plus tard pour un hors jeu et quelques occasions galvaudées, Lausanne rentre de Zurich avec une première défaite dans les valises. Un premier revers qu’il faudra oublier vite, corriger puis effacer contre Wil. Premièrement pour récupérer la première place et deuxièmement pour éviter que le doute ne s’installe autour de l’équipe surtout.

A l’interview, Asllani le reconnait lui-même, « il faut corriger ça vite et gagner samedi à la Pontaise devant nos supporters ! »

Monteiro aurait pu ouvrir le score en première mi-temps sur un service de Kukurusovic