Dans quel état d’esprit le LS se trouve-t-il après sa défaite mercredi sur la pelouse d’YB?
Après trois défaites de rang, nous restons néanmoins sereins. Malgré le résultat, j’ai vu une réaction mercredi soir, ce qui est positif. Nous travaillons ensemble pour nous remettre sur les rails de la victoire.
Il y a-t-il une urgence de résultats aujourd’hui ?
Oui, bien sûr! Lorsque tu n’arrives pas à gagner une seule fois en cinq matches, il y a forcément un besoin de points qui se crée. Le beau jeu ne suffit pas toujours, il faut maintenant resserrer les rangs et tout faire pour ressortir du terrain samedi avec les trois points de la victoire.
Vous sentez une pression plus forte que d’habitude ?
Non, la pression je sais assez bien me la mettre tout seul. Je sais ce qu’il faut faire pour sortir de cette situation. Ce n’est pas mon style de trouver des excuses. Nous avons toujours garder la même ligne de conduite et nous la garderons tout en insufflant du calme à l’équipe. A l’interne, nous discutons, nous travaillons et je suis persuadé que nous trouverons des solutions.
«Toute personne sensée ne peut penser un seul instant qu’un entraîneur de football professionnel puisse dire cela.»
Durant la semaine, le Blick déclarait que vous ne connaissiez pas les joueurs qui sont sur le banc. Quelle a été votre réaction à cette déclaration?
Toute personne sensée ne peut penser un seul instant qu’un entraîneur de football professionnel puisse dire cela. Une telle déclaration serait une faute professionnelle. Parfois, les journalistes comprennent ce qu’ils veulent comprendre et surtout écrivent ce qu’ils veulent pour faire du clic.
Pour contextualiser mes propos, je vais vous expliquer ce qui s’est passé: je suis à la fin de l’interview avec ce journaliste du Blick. Nous sommes sur le point de se quitter lorsqu’il me demande quelles sont mes impressions sur les joueurs fraîchement arrivés dans l’effectif. C’est à cette question que je lui réponds que cela fait deux jours qu’ils sont là et qu’il est difficile d’y répondre… Aucun sous entendu, aucune mauvaise intention. La suite on la connaît…
Mercredi, Per-Egil Flo et Stjepan Kukuruzovic n’ont pas fait le déplacement de Berne. Le onze de base a passablement été remanié. Quelle était l’idée derrière ces changements?
Faire souffler l’équipe, car les matches vont se succéder à vitesse grand V d’ici la fin de la saison. Surtout, cela a permis de remobiliser les troupes après notre match compliqué dimanche dernier au stade du Wankdorf. Et j’ai vu de belles choses mercredi. Je pense notamment à Thomas qui a livré une très bonne performance mercredi dans les buts. Il n’avait plus joué depuis quelques mois et le moment était venu de faire souffler Mory.
A quel genre de match vous attendez vous samedi soir face au Servette FC?
Servette est une équipe qui a enchaîné les rencontres avec les mêmes joueurs, sans forcément faire de grands changements d’un match à l’autre. Le fait d’avoir joué il y a deux semaines face à ce même adversaire nous donne plus d’indications forcément, car tout le travail fait en amont à ce match-là, et notamment le travail d’analyse, peut être repris. Mais c’est également le cas pour Alain Geiger et son staff. Pour répondre à votre question, je m’attends à un vrai derby lors duquel la fraîcheur physique et mentale va déterminer son issue.