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LS-GC, LES MOTS D’ALAIN CASANOVA

Coach, le LS ressort d’une défaite mortifiante face à Yverdon-Sport. Comment réagir?

C’est évidemment une énorme déception. Il nous a fallu évacuer cette déception. Si on peut parler d’une surprise de la part d’Yverdon-Sport? Oui et non. Il faut également donner du crédit à notre adversaire. Un match de Coupe de Suisse est forcément spécial. Les valeurs sont nivelées. Surtout, il faut être au maximum de son potentiel, les dynamiques sont déterminantes. La notre était et est à l’heure actuelle négative, il faut le dire. La réaction à cette situation est l’élément clé. Tu peux être fataliste et accepter ton sort ou alors tout mettre en œuvre pour faire tourner la roue. Cela passera par du travail et de la souffrance. Ces choses-là permettront de retrouver cette réussite qui fuit l’équipe depuis un petit moment.

«Déjeuner ensemble, manger à midi ensemble, presser ensemble, suer ensemble,… Gagner ne sort pas de nulle part. C’est une performance collective. Suer ensemble pour gagner ensemble.»

Comment inverser cette tendance justement?

Avec de l’expérience, j’ai appris que lorsque les dynamiques sont positives, tout ce qui est mis en place marche. Au contraire, lors de dynamiques négatives, il y a très peu de chose qui marche. Ce qui a été fait avant mon arrivée ne me regarde pas et je n’y prête pas attention. Je suis arrivé avec mes principes. J’ai une vision très globale. Je souhaite que les choses se fassent ensemble. Déjeuner ensemble, manger à midi ensemble, presser ensemble, suer ensemble,… Gagner ne sort pas de nulle part. C’est une performance collective. Suer ensemble pour gagner ensemble.

Demain, GC se déplace au stade de la Tuilière. Dans quel état d’esprit abordez-vous cette rencontre?

Il n’y a qu’un seul mot d’ordre: le maintien. Le club, le staff, les joueurs, les salariés, tout le monde tire à la même corde. Il est important de ne pas se projeter plus loin que cela sur une éventuelle septième ou huitième place à aller chercher ou d’éventuels barrages. Le faire occulterait le fait que le match le plus important est celui qui vient. Mon état d’esprit est le suivant: je veux inverser la tendance. Le changement de dynamique passera par un résultat dans tous les cas. Que cela soit par une petite ou grande performance, le résultat positif valide ce qui a été fait dans la semaine et nous indique le chemin à poursuivre.

«Mon état d’esprit est le suivant: je veux inverser la tendance. Le changement de dynamique passera par un résultat dans tous les cas.»

Dans les grandes lignes, quels sont les points à améliorer pour le LS?

Il a du travail dans l’organisation offensive et défensive. Que nous soyons encore meilleurs à la récupération du ballon. Puis, lors des phases de possession, être capable de poser des problèmes à l’adversaire. Cela plus les coups de pieds arrêtés et nous avons les grandes lignes des choses que nous avons travaillé pour la venue de GC demain. Plus nous serons costauds dans ces phases-là, plus nous aurons des chances de l’emporter.

Enfin, Stjepan Kukuruzovic n’a pas joué lors des deux derniers matches. Pourquoi?

Lors du premier match face à Servette, je souhaitais jouer avec deux joueurs axiaux. J’ai privilégié un milieu axial fort dans la récupération en la personne de Thomas Trazié. À côté, j’ai choisi Adrien Trébel. C’était le choix que j’ai fait à ce moment-là. Chaque match est différent et impose son lot de décisions. Concernant le match de Coupe de Suisse face à Yverdon, Kuki n’a pas joué pour la simple et bonne raison qu’il souffrait du dos. Il en souffre toujours. Nous verrons ce qu’il en est demain.