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«Sur un terrain, nous savons communiquer entre nous et c’est bien cela le plus important»

Arrivé en août dernier de la réserve des Cottagers, le solide défenseur allemand a fait son trou depuis. Retour sur ses six premiers mois au sein du club lausannois.

Moritz, tu es arrivé au LS il y six mois de cela, comment te sens-tu ici?

Bien! Je me sens vraiment à l’aise dans ce groupe de joueurs. Ma relation avec le staff et avec les personnes qui travaillent pour le FC Lausanne-Sport se passe également de manière idéale. Nous travaillons dans un même sens et cela rend bien sûr les choses plus simples. Mon français n’est pas encore parfait (rires), mais j’essaie de l’améliorer chaque jour ici. Sur un terrain, nous savons communiquer entre nous et c’est bien cela le plus important.

A 21 ans, tu vis ta première saison en tant que professionnel. Une saison qui se passe plutôt bien pour toi.

C’est vrai que le saut entre la réserve du FC Fulham et la première équipe du FC Lausanne-Sport était important. Mais je peux dire maintenant que c’est réussi. Il faut dire que j’ai rapidement été mis dans le bain avec un temps de jeu important tôt dans la saison.

Un temps de jeu important justement durant lequel tu es amené à jouer soit dans un système à quatre défenseurs ou à cinq défenseurs. Une préférence?

Non, l’important est l’animation mise en place avec l’un ou l’autre système. Et force est de constater que le système à trois centraux a fait ses preuves depuis le début de l’exercice. Sur le terrain, il libère des espaces à la construction et nous permet d’avancer balle au pied et de créer des surnombres offensivement. Défensivement, il demande une grande communication et beaucoup de concentration en terme d’occupation d’espace.

«Mentalement, nous étions prêts à nous battre ensemble trois jours après. Et croyez-moi, cela demande un énorme travail.»

Malgré le revers concédé dimanche face à Sion et après un début d’année compliqué, le LS se porte mieux depuis quelques matches. Comment gérer au mieux ces périodes?

Tout d’abord, le fait d’affronter deux fois des top teams comme les BSC Young Boys et le FC Bâle durant cette période n’a pas forcément aidé, c’est bien clair. Le premier affrontement face à YB a été très compliqué pour tout le monde, le deuxième nous a permis de nous améliorer. Il nous a surtout offert une chance de prouver que les quatre buts pris en première période lors de la défaite 4-2 au Wankdorf était un accident de parcours. Mentalement, nous étions prêts à nous battre ensemble trois jours après. Et croyez-moi, cela demande un énorme travail. Puis, trois jours plus tard, c’était Servette à la Tuilière. Effectuer ce travail mental, de se prouver que nous étions capable d’enchaîner les performances, c’est peut-être cela qui nous a permis de remporter les trois points face aux Grenats quelques jours plus tard.

Tu nous parles de l’enchaînement des rencontres. A quel point cela est différent de ce que tu as vécu?

L’approche mentale est totalement différente. Personnellement, je n’avais jamais eu à me préparer ainsi, affronter les mêmes équipes en si peu de temps. Le double affrontement face à YB est un exemple de la situation bien particulière que le football est en train de vivre suite à la crise sanitaire. En terme de calendrier et dès lors en terme de préparation physique et surtout mentale. Malgré mon jeune âge (ndlr: 21 ans), j’ai accumulé pas mal d’expérience depuis mes années en Angleterre.

«Quand les choses ne se passent pas comme elles le devraient, que cela soit sur ou en dehors du terrain, il est important de dire les choses.»

Quel est ton rôle dans l’équipe?

Ma position sur le terrain demande à ce que je sois un leader. Le défenseur central a la vision sur l’équipe et peut ainsi la diriger au mieux. Quand les choses ne se passent pas comme elles le devraient, que cela soit sur ou en dehors du terrain, il est important de dire les choses.

LE SUPPLÉMENT

A ton arrivée, tu nous as dit que la fondue était sur ta liste des choses à manger ici. Alors, verdict?

J’ai falli à ma tâche, je n’ai pas encore goûté ce que c’est! Je suis allé en Gruyère avec ma copine mais je n’ai malheureusement pas pris le temps d’en manger. Et on m’a parlé d’un dessert assez connu par là-bas avec de la crème, mais je ne me rappelle plus le nom.

Cela doit sans doute être la meringue double crème, c’est ça?

Ah oui voilà! Il paraît que ça nourrit un homme pour trois jours du coup j’attends la fin de saison pour aller en manger (rires).