Face au FC Aarau vendredi dernier, le gardien lausannois a franchi la barre des 200 matches sous les couleurs lausannoises. Une marque symbolique pour celui qui est arrivé au LS en 2012.
Thomas, te voilà double centenaire avec le FC Lausanne-Sport. Qu’est ce que cette marque signifie-t-elle pour toi?
Cela me rend très fier, forcément. Je repense à mon tout premier match et le chemin parcouru depuis. À l’époque, je me disais qu’atteindre les 50 matches serait pas trop mal. Me voilà à 200. Mais au final, ce n’est qu’un chiffre. Elle raconte surtout mon attachement pour ce club, depuis le premier jour ici au LS.
Ce premier jour justement, t’en souviens-tu?
Comme si c’était hier. C’était en 2012. Florent Delay est venu me chercher à la gare de Lausanne. À l’époque, je venais de Neuchâtel tous les jours. Je crois qu’il voulait éviter que je me perde et que je prenne le bus de la gare à la Pontaise dans le mauvais sens (rires). À l’époque, j’arrivais dans le vestiaire de Moussilou, Favre, Roux et j’en passe. Je me souviens que Lavanchy était nouveau cette année-là. Il venait des juniors. J’avais choisi un casier que j’ai finalement gardé les huit saisons passées au stade de la Pontaise.
«Au-delà de me souhaiter quelque chose, je souhaite que le LS fasse une magnifique saison à commencer par la réception de Stade Lausanne Ouchy ce dimanche»
Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour la suite?
Une magnifique saison avec le LS. Comme je l’ai dit, au final, d’avoir joué tant de matches avec un club est un chiffre. Cele me rend très fier, bien entendu. Mais cela traduit surtout un attachement pour ce club. Je connais tout le monde ici, l’administration, le staff du Team Vaud, tout le monde. Le LS est un club familial où je me sens très bien. Au-delà de me souhaiter quelque chose, je souhaite que le LS fasse une magnifique saison à commencer par la réception de Stade Lausanne Ouchy ce dimanche. J’espère qu’il y aura du monde pour ce match des lausannois.