Une dernière pour l’histoire. Le FC Lausanne-Sport s’apprête à revêtir une dernière fois son maillot sous le toit du stade Olympique de la Pontaise. Inaugurée et rebaptisée «Olympique» le 23 mai 1954, la Pontaise fut dessinée par l’architecte lausannois Charles Thévenaz. Au cours de plus de soixante ans de vie commune, l’histoire s’achèvera donc ce soir après la rencontre qui opposera le LS à Lugano.
Le stade Olympique de la Pontaise ne serait rien sans les personnes qui l’ont habité, vécu ou animé au cours des toutes ces années. Des histoires, des anecdotes, il y en a une multitude à raconter. Les plus nostalgiques se souviendront d’un stade plein à craquer pour les matches de Coupe d’Europe ou les derby lémanique face au Servette FC sous les applaudissements de la foule. Une enceinte, qui devenait, le temps d’un match, un véritable «temple» du football pour quiconque a eu la chance de la connaître sous son meilleur visage accompagné des Stéphane Chapuisat, Fabio Celestini, Marcel Parietti ou autre Marc Hottiger. D’autres se remémoreront de cet illustre édifice comme d’un stade à l’atmosphère particulière, qui a connu la désaffection de son public au fil du temps. Mais tous salueront la nécessité pour le FC Lausanne-Sport de grandir à travers une nouvelle enceinte, qui est synonyme de nouveau chez-soi désormais, le stade de la Tuilière.
Le passage de la Pontaise à la Tuilière marque un tournant dans l’histoire du club. Moderne et fonctionnelle, le nouveau stade s’inscrit parfaitement dans le paysage du football actuel, capable d’offrir à ces spectateurs une véritable expérience.