«Depuis le banc de touche, on a vu des tribunes pleines, des spectateurs debout en fin de match»
Ludovic Magnin, le LS occupe la 8ème place au classement avant d’aborder le tour final. Quel bilan tirer?
On tirera le bilan à la fin de la saison. Tout ce que je peux dire, c’est que l’équipe grandit au fil des matches. Nous avons connu un début de saison difficile lors duquel les résultats ne correspondaient pas aux performances démontrées sur le terrain. Les mecs ont fait d’énorme progrès dans la formation d’une équipe, dans la formation du groupe. Aujourd’hui, l’équipe défend beaucoup mieux. Elle est prête à se battre sur chaque millimètre du terrain pour ne pas encaisser.
En atteste les derniers résultats où le LS a effectué 4 clean sheets en 6 rencontres.
C’est surtout sur la phase défensive que nous avons eu besoin de temps. En possession du ballon, nous avons toujours fait des choses très intéressantes. Dans la phase sans, nous étions trop gentils. L’équipe a très bien réagi aux choses demandées.
«Depuis le banc de touche, on a vu des tribunes pleines. On a vu des gens debout en fin de match»
Ludovic Magnin sur l’atmosphère Tuilière lors des derniers matches
Et maintenant, le LS a le tour final en ligne de mire.
L’objectif n’a pas changé, nous voulons assurer le maintien le plus rapidement possible. Attention, il n’est de loin pas assuré et il le sera lorsque mathématiquement nous serons hors d’atteinte de l’équipe qui occupe le 11ème rang. Nous avons encore 5 matches très importants lors desquels nous serons à 200%.
Le public a un rôle à jouer lors du tour final. On vu un stade de la Tuilière en fusion lors des derniers matches. Vous le ressentez?
Bien sûr ! Ce soutien est vital. Depuis le banc de touche, on a vu des tribunes pleines. On a vu des gens debout en fin de match. Je repense forcément à la fin de match contre Saint-Gall (ndlr: score final 3-3) qui était incroyable. Ou le match de Zurich où on sentait le public nous pousser vers la victoire. Sans parler du match face à YB avec plus de 11’000 personnes au stade. On ne veut que revivre ce genre de chose !