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LES MOTS DE GIORGIO CONTINI AVANT BÂLE-LS!

On attendait une réaction du LS face à Servette et réaction il y a eu. Soulagé?

On a fait un match complet que cela soit tactiquement ou techniquement. Surtout, nous avons montré une attitude courageuse et positive et c’est cela le plus important. Le derby est toujours une rencontre particulière où l’émotionnel est plus présent que d’habitude. J’ai donc joué là-dessus au moment où j’ai fait passer mon message à l’équipe. Et à ce message, les joueurs y ont parfaitement répondu. Mais la pression est toujours là, cela fait partie de notre métier de joueurs et de membres du staff. On doit également se la mettre. Au classement, tout reste à faire. D’autant plus dans ce genre de championnat à dix équipes. Reste maintenant à enchaîner les matches pour sortir de cette zone dangereuse.

 L’association Mahou-Guessand a fait des merveilles contre les Grenats. Tenez-vous là la bonne formule?

Chaque match a sa bonne formule. Ce que je veux dire, c’est que la bonne formule d’une rencontre n’est pas toujours celle de la prochaine. Dès lors, oui, le duo Mahou-Guessand était l’association dont nous avions besoin devant contre Servette. D’ailleurs, le résultat de la rencontre est là pour en attester. La vitesse d’Hicham a fait merveille alors qu’Evann a été capable de tenir les ballons devant. A nous de trouver la bonne formule pour samedi soir sachant que Jonathan Bolingi est de retour dans le groupe.

Un petit mot sur Thomas Castella, qui a retrouvé le banc samedi passé?

Nous avons deux très bons gardiens avec Thomas et Mory. Thomas sait répondre présent quand il le faut, à l’image de la performance de choix qu’il nous a gratifié face à YB au début du mois. L’objectif du staff est de le garder au top de sa forme peu importe le onze de base du weekend. Et pour ce faire, nous avons la chance de pouvoir compter sur un athlète très professionnel et qui reste fidèle à lui-même.

«Mon père était boxeur et m’a toujours appris qu’il n’y a pas d’adversaire plus dangereux que celui sur la défensive.»

Le FC Bâle sort d’une semaine compliquée après sa déconvenue en Coupe de Suisse. Est-ce que c’est le moment idéal pour affronter les bâlois?

Mon père était boxeur et m’a toujours appris qu’il n’y a pas d’adversaire plus dangereux que celui sur la défensive. Et ce message, je l’ai bien fait passer à mes joueurs pendant la semaine. Bâle est un grand club et réaction il y aura, tôt ou tard. Nous devons rester humble et travailler de notre côté. La clé de notre jeu est la capacité à mettre cette intensité qui a été tant visible face à Servette. De plus, nous devons être efficace devant le but, ce que nous avons pas su faire lors des deux premières confrontations face à l’équipe bâloise. On le sait, marquer sur ses premières occasions libère une équipe. Winterthur l’a fait contre Bâle, nous l’avons fait contre Servette samedi dernier. Sans mettre au fond ses occasions, difficile d’imaginer ramener quelque chose du Parc Saint-Jacques.

On suppose que vous avez regardé Bâle-Winterthur en Coupe de Suisse mardi. Quels enseignements en avez-vous tiré?

Que les joueurs de Winterthur a joué de manière très disciplinée et qu’ils sont allés chercher les duels. Battre une équipe physiquement est le meilleur moyen de tuer dans l’œuf toute velléité offensive. C’est comme si les Bâlois n’avaient plus eu envie de jouer. Samedi au Parc Saint-Jacques, nous aurons besoin de cette agressivité tout en continuant à jouer le football que nous avons l’habitude de jouer.